vendredi 16 septembre 2011

STORYTELLING On va tout vous raconter- Marketing non-marchand T 2 François MEULEMAN

STORYTELLING On va tout vous raconter- Marketing non-marchand T 2


François MEULEMAN Polytechnique Bruxelles, Faculté de psychologie, consultant dans grands cabinets, puis consultant RH et Marketing pour PME et secteur non marchand et enseignant en universités
Edipro 2009 220 pages

Un livre « pratique » et illustré qui souhaite donner à des non-professionnels les clés du storytelling afin de mieux communiquer auprès de leurs publics, et de mieux « vendre » leur cause en utilisant les techniques déjà exploitées par les marques et les politiques.

Introduction-qui part à la chasse p 15

1. qui j’étais à six et demi p 15
2. en avant pour l’an 2.0 p 16
3. quelle place pour les gentils ? p 20
4. notre rapport à l’immonde p 22
5. comment cet ouvrage est-il bâti ? p 23

Chapitre 1 Pourquoi les histoires parlent-elles aux gens ?  p 25


1. les histoires d’une vie p 25
2. c’est beau l’amour (pour vendre) p 34
3. un lien qui attache p 35
4. le réflexe du récit p 36
5. le creuset social p 36
6. la fiche technique de fin de chapitre p 50

Chapitre 2 Il était une fois p 55

1. Aux origines de la structure narrative p 55
2. Un précurseur sauve l’Europe en 18 p 56
3. La politique et la renaissance du récit p 58
4. Vers un storytelling 2.0 p 59
5. Les marques, c’est toute une histoire p 60
6. La fiche technique de fin de chapitre p 62

Chapitre 3 pourquoi bien faire, si nous pouvons bacler ? p 69

1. L’indispensable « être pro » p69
2. De la non-communication brutale p 72
3. Sartre et les mains sales p 76
4. La fiche technique p 78

Chapitre 4 Pour les histoires aussi, il y a des ficelles à connaître p 83


1. Raconter une histoire sans raconter d’histoires p83
2. Des histoires qui changent le monde p 86
3. Des histoires qui font de nous des héros p 94
4. Des histoires pour entrer dans l’Histoire p 100
5. Des histoires que l’on partage p 103
6. Des histoires qui parlent de moi p105
7. Une histoire qui tisse des liens p 107
8. Une histoire de notre époque p 111
9. Une histoire qui a du style p 124
10. Une histoire qui m’intéresse ou qui me surprend p 126
11. La fiche technique de fin de chapitre p 134

Chapitre 5 En pratique comment échafauder une histoire ? p 143

1. Construction d’un récit p 144
2. Encore la « faute » aux Grecs p 144
3. La fiche technique de fin de chapitre p 157

Chapitre 6 S’imaginer en héros p 163

1. Les univers du héros
2. Les archétypes du héros
3. La fiche technique de fin de chapitre

Chapitre 7 Le short-telling p 179

1. Méthodologie p 180
2. Créer une image par l’histoire : les Pictures Stories p 187
3. Quand l’histoire se fige p 201
4. La fiche technique de fin de chapitre p 206

Une page et demie pour conclure p 213

vendredi 29 juillet 2011

REUSSIR SA CERTIFICATION OEA - Alain Comte

REUSSIR SA CERTIFICATION OEA

Le nouveau statut d’Opérateur Economique Agréé Edition CELSE 126 pages

Alain COMTE – informatique de gestion – transport, logistique et secteurs connexes – consultant.

L'auteur montre la nécessité pour les acteurs et les opérateurs du secteur du commerce international de se lancer dans cette certification, en n'en cachant pas les inconvénients. Il met en évidence aussi la nécessité de conduire un véritable projet d'entreprise avec une volonté partagée et un soin certains. L'approximatif n'est pas accepté et il y a du travail en amont.

Même si l'OEA ne concerne que les échanges extra UE, les entreprises devront rendre conformes tous les processus, points et lieux traitant les deux types d'activités, intra et extra UE .

Partie 1 ETRE OU NE PAS ETRE OEA

Introduction p 9
1 Science-fiction : 17 juillet 2017, le pire est évité p 11
2 le contexte de sûreté et de sécurité p 19
3 les enjeux masqués de la certification OEA p 25
4 Pourquoi faut-il être certifié OEA ? p 41

Partie 2 OEA : 10 ETAPES-CLES POUR REUSSIR

5 Etape 1 : s’informer p 53
6 Etape 2 : décider au bon niveau p 61
7 Etape 3 : faire un diagnostic p 67
8 Etape 4 : faire un plan d’action p 75
9 Etape 5 : réaliser les tâches de mise en conformité p 79
10 Etape 6 : mettre en œuvre et étendre les plans d’action p 85
11 Etape 7 : déposer la candidature p 89
12 Etape 8 : préparer les audits p 97
13 Etape 9 : réagir p 101
14 Etape 10 : maintenir p 105
15 Conseil pratiques et points sensibles p 111
16 Retour d’expérience p 115
17 informations et liens utiles p 117
18 Exemples de documents OEA p 119

samedi 16 juillet 2011

GUIDE TRANSPORTER Fiches techniques du transport et de la logistique –Classe Export Magazine

GUIDE TRANSPORTER Fiches techniques du transport et de la logistique –Classe Export Magazine

Le guide pratique du transport international, à la fois pédagogique et précis. Edition mise à jour annuellement

1 LES INCOTERMS p 9

2 ASSURANCE TRANSPORT DES MARCHANDISES p 19

3 EMBALLAGE, MARQUAGE et CONTROLES p 31

4 LA DOUANE p 50

5 REGLEMENTATIONS DU TRANSPORT INTERNATIONAL p 69

6 LES DOCUMENTS DE TRANSPORT p 87

7 TAXATION DU FRET p 99

8 TRANSPORTS MULTIMODAUX et BOURSES de FRET p105

9 LA SUPPLY CHAIN p 117

LEXIQUE p 132

vendredi 15 juillet 2011

LA LOGISTIQUE Modèles et méthodes du pilotage des flux Philippe VALLIN

LA LOGISTIQUE Modèles et méthodes du pilotage des flux Philippe VALLIN ed Economica


Introduction p 7

CHAPITRE 1 PROBLEMATIQUES de la LOGISTIQUE p 11
1 Questions stratégiques
2 Choix tactiques
3 Décisions opérationnelles
4 La décision logistique et ses impacts sur les autres services de l’entreprise

CHAPITRE 2 SCHEMA DIRECTEUR de PILOTAGE des FLUX p 19
1 Le positionnement du stock stratégique
2 Le modèle classique de l’approvisionnement d’un stock
3 flux tendus et juste à temps
4 le rapport client-fournisseur
5 Annexe : le principe de la méthode Kanban
6 Exercices et cas

CHAPITRE 3 TRANSPORTS et RESEAUX de DISTRIBUTION p 81
1 Panorama des transports terrestres : quelques chiffres clés
2 La chaîne de transport ou cycle de transport
3 Les différents types de réseaux
4 Les partenaires du réseau de distribution
5 Exercices et cas

CHAPITRE 4 Les COUTS et les TARIFS des MODES de TRANSPORT et de RUPTURE de CHARGE p 113
1 Analyse des coûts
2 La structure de la tarification du transport routier
3 La problématique de la livraison directe
4 Le transport combiné et multimodale
5 Exercices et cas

CHAPITRE 5 SYSTEMES D’INFORMATION et LOGISTIQUE p 153
1 Organisation et axes de développement des systèmes d’information p 154
2 Stocks et rupture dans la chaîne d’information
3 L’échange de données informatisé (EDI)
4 Communication avec le vecteur de transport : les liaisons mobiles
5 Les systèmes d’informations géographiques (SIG)
6 L’Efficient Consumer Response ou Efficient Warehousing Replenishment
7 Les outils d’Enterprise Resource Planning (ERP) et de Supply Chain M anagement
8 Le modèle de base pour l’optimisation de l’architecture d’un réseau de distribution classique
9 Un modèle pour l’optimisation d’un réseau de type « messagerie »
10 caractéristiques générales des systèmes d’information
11 Exercices et cas

CHAPITRE 6 PRINCIPES METHODOLOGIQUES de l’ETUDE STRATEGIQUE p 181
1 Les phases de l’étude stratégique d’un système d’approvisionnement et de distribution
2 Définition de réseau : localisation
3 Moyens propres ou recours aux prestataires
4 Tableaux de bord
5 Exercice et cas

CONCLUSION p 223

Bibliographie
Index
Glossaire

jeudi 14 juillet 2011

LE TRANSPORT DES MARCHANDISES Michel Savy

LE TRANSPORT DE MARCHANDISES


Michel SAVY 372 pages Ed Eyrolles Editions d’Organisation 2006

Ouvrage complet pour prendre de la hauteur sur ce sujet complexe, appréhender les concepts, et saisir l’économie de cette activité.
Ce n’est donc pas, stricto sensu, un guide pratique (comment gérer le transport), même s’il reste très concret.

Introduction générale p1

CHAPITRE 1 LA NATURE DU TRANSPORT p 13

1 Le champ du transport p 13
11 le transport dans la vie économique
12 marchandises et production
13 le fret : le transport et l’objet transporté

2 Le processus de transport p 21
21 le transport, opération immatérielle ?
22 le transport, activité industrielle
23 comment gérer le processus de transport ?

3 Transport et production p 35
31 transport et capital industriel: des liens indissociables
32 transport et organisation de la production

CHAPITRE 2 LA MOBILITE DES MARCHANDISES p 49

1 La consommation, facteur déterminant p 49

2 Source et données p 52

3 Analyse des flux de marchandises p 60

4 Lire les flux pour comprendre les territoires p 68

5 Développement économique et transport p 79

CHAPITRE 3 LA PRODUCTION DU TRANSPORT p 91

1 Dispositif technique de production du transport p91

2 Organisation économique de la production du transport p 118

3 Transport et système productif p 196

CHAPITRE 4 LE SYSTEME DE FRET : LE ROLE DES ENTREPRISES p 215

1 Relation chargeur-transporteur p 215

2 Transport et logistique p 232

3 La maîtrise du transport p 249

CHAPITRE 5 LE SYSTEME DE FRET : LE ROLE DES POUVOIRS PUBLICS p 261

1 Le transport de fret, activité « sociétale » p 263

2 Diversité des interventions étatiques dans le champ du transport de fret p 275

3 Politique commune des transports p 287

4 L’interaction entre sphères publique et privée : l’exemple des plates-formes p322

5 Elaboration, décision et mise en œuvre d’une politique de transport p 327

CHAPITRE 6 PERSPECTIVES p 331

1 Tendances de la demande de transport p 333

2 Perspectives de l’offre de transport p 341

3 Projections à moyen terme et prospective p 352

CONCLUSION p 363


BIBLIOGRAPHIE p 367


INDEX p 371

lundi 13 juin 2011

La LONGUE TRAINE La nouvelle économie est là ! Chris ANDERSON

LA LONGUE TRAINE La nouvelle économie est là! Chris ANDERSON  2006 (édition originale, The long tail, why the future of business is selling less of more); 2007 version française , Pearson Education France.

Cela faisait quelque temps que j'entendais parler de cette expression, que ce soit au CNAM ( Mardis de l'Innovation), sur internet ou ailleurs. Rien de tel que de revenir, comme d'habitude, à la source du concept, via son auteur.
A notre époque, la diffusion et la vente ne peuvent plus ou ne doivent plus se limiter aux best sellers car, dans plusieurs secteurs, le poids de ces best sellers diminue et le développement provient en fait de la vente cumulée de très nombreux "petits" produits, rendus accessibles par la modernisation des différentes formes d'échange et de commerce.
Le concept est bien sûr séduisant, il fonctionne bien chez certains, il doit amener d'autres à réfléchir à la satisfaction multiforme des attentes des clients eux mêmes multiformes.
Tout en faisant preuve de créativité et en acceptant les remises en cause, afin d'innover, de refondre et de réorganiser, il faut savoir bien sûr raison garder et ne pas faire n'importe quoi. Chaos et Coûts menacent ceux qui ne maîtrisent pas la Complexité.

Introduction p 1

1 La longue traîne p 17
Comment la technologie est en train de transformer les marchés de masse en des millions de niches

2 Ascension et chute du hit p 31
La culture mise au pas est l’exception et non la règle

3 Une brève histoire de la Longue Traine p 47
De la liste des souhaits au panier virtuel

4 Les trois forces de la Longue Traine p 59
Fabriquez-le, distribuez-le et aidez moi à le trouver

5 Les nouveaux producteurs p 67
Ne sous estimez jamais la puissance d’un million d’amateurs qui ont les clés de l’usine

6 Les nouveaux marchés p 97
Comment créer un agrégateur capable d’aller de la tête à la traîne


7 Les nouveaux prescripteurs d’opinion p 113
Les fourmis ont des mégaphones. Que disent-elles ?

8 La longue traîne en chiffres p 145
Rareté, abondance, mort du principe des 80/20

9 La « Petite tête » p 171
Splendeurs et misères du linéaire

10 Le paradis du choix p 195
Bienvenue dans l’ère du choix illimité

11 Les cultures de niche p 207
Renouvellement des modes de vie dans le monde des Longues Traînes

12 Des écrans à l’infini p 225
L’après-télévision


13 Au-delà du divertissement p 237
Jusqu’où la révolution de niche peut-elle aller ?
 eBay, KitchenAid, Lego, Salesforce.com, Google et publicité au clic

14 La longue traîne en neuf règles…p 255
…pour créer un paradis pour le consommateur
Comprimer les coûts
1 centraliser les stocks ou les éliminer
2 laisser le client faire le travail
Penser niche
3 oublier la distribution taille unique
4 oublier le produit taille unique
5 oublier le prix unique
Arrêter de vouloir tout maîtriser
6 partager l’information
7 penser « et » à la place de « ou »
8 laisser le marché faire votre travail
9 apprendre à exploiter la gratuité

Coda : la traîne de demain p 265
Notes sur les sources et lectures supplémentaires p 267
Remerciements p 271
Index p 275


http://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_tra%C3%AEne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_Anderson_(auteur)

dimanche 5 juin 2011

MARKETING INTERNATIONAL Développement des marchés et management multiculturel - Nathalie PRIME, Jean-Claude USUNIER

MARKETING INTERNATIONAL Développement des marchés et management multiculturel

Nathalie PRIME professeur ESCP EUROPE , Jean-Claude USUNIER professeur HEC Lausanne Edition Vuibert 2004 – 350 pages

Ouvrage bien fait, qui ne se contente pas des généralités sur le marketing et sur l'international (par rapport à d'autres livres parcourus) et peut donc se transformer en outil fort utile pour ceux qui se lancent à l'international.

Introduction

Chap. 1 ANALYSE MARKETING de l’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL p 8

1 L’explosion multiculturelle généralisée p 8
2 L’évolution des cadres politiques internationaux p 15
3 Les mutations juridiques internationales p 21
4 Le défi concurrentiel élargi p 24
5 Les diverses facettes de l’économie mondiale p 32
6 Les impulsions scientifiques et technologiques p 39
7 L’environnement écologique international p 41

Chap. 2 OPPORTUNITE et RISQUES du DEVELOPPEMENT MARKETING INTERNATIONAL

1 L’ouverture d’un champ d’opportunités p 48
2 Des risques internationaux à maîtriser p 56

Chap. 3 Les STRATEGIES de MARKETING INTERNATIONAL

1 Les fondements de l’analyse stratégique internationale p 73
2 Implications pour la stratégie de marketing international p 86
3 Les stratégies de marketing international p 94
4 Les aspects organisationnels de la stratégie de marketing international p 106

Chap. 4 Les ETUDES MARKETING INTERNATIONALES

1 Les spécificités des études marketing internationales p 112
2 Les études marketing internationales classiques p 120
3 La mise en œuvre des études marketing internationales p 133

Chap. 5 POLITIQUE INTERNATIONALE de PRODUIT

1 Le phénomène de globalisation p 150
2 Intégrer l’unique et le local avec le global et le standard
3 Le management international de la marque et des attributs symboliques du produit p 165

Chap. 6 POLITIQUE INTERNATIONALE de PRIX

1 Facteurs de détermination du prix au niveau international p 178
2 Stratégies internationales de prix p 183
3 La prise en compte des contextes économiques et réglementaires locaux p 186
4 La coordination internationale des prix p 191

Chap. 7 POLITIQUE INTERNATIONALE de DISTRIBUTION

1 Les formes de distribution à l’international p 198
2 L’exportation depuis le pays d’origine p199
3 Exportation intermédiée dans le pays de destination et filiales commerciales p 206
4 Principaux points à examiner dans les contrats d’intermédiation p 210
5 Management du réseau local de distribution et des forces de vente à l’étranger p 212

Chap. 8 POLITIQUE INTERNATIONALE de COMMUNICATION

1 La communication internationale : entre globale et locale p 222
2 Exécution de la publicité : l’impératif culturel et linguistique p 229
3 Communication internationale hors médias et actions intégrées de communication p 237
4 La mise en œuvre des opérations de communication internationale p 242

Chap. 9 CULTURE, VIE, des AFFAIRES et NEGOCIATION COMMERCIALE INTERNATIONALE

1 Cultures et vie des affaires : l’unité dans la diversité p 251
2 Cultures et négociation commerciale internationale p 272

Chap. 10 ORGANISATION, CONTROLE et MANAGEMENT MULTICULTUREL

1 La structuration des activités internationales p 292
2. Le contrôle des activités de marketing international p 299
3 Du marketing international au management multiculturel p 303

Références, index, tables

mercredi 27 avril 2011

ISO 26000 : UNE NORME « HORS NORME » ? Vers une conception mondiale de la responsabilité sociétale Sous la direction de Michel CAPRON, Françoise QUAIREL-LANOIZELEE, Marie-France TURCOTTE

ISO 26000 : UNE NORME « HORS NORME » ? Vers une conception mondiale de la responsabilité sociétale


Sous la direction de Michel CAPRON, Françoise QUAIREL-LANOIZELEE, Marie-France TURCOTTE

Edition Economica 2011 223 pages

Cet ouvrage collectif écrit par des universitaires-chercheurs de France, du Québec et de Belgique, n'est pas un guide pratique pour la préparation et la mise en place de la norme ISO 26000 dans les entreprises et les organisations. Comme chaque chapitre a une certaine indépendance à partir d'un sujet commun, il peut y avoir quelques redites. Parfois, on a l'impression qu'il ne s'agit que de variations assez subtiles sur un même thème ou d'angles de vision pris par chacun des (groupes) de co-auteurs légèrement différents.

Ce livre fait cependant mieux comprendre sa genèse, ses particularités et, sous une certaine forme les dessous de la gestion de projets mondiaux.
Parmi ses particularités: ISO et les organismes de normalisation nationaux n'ont pas été comme habituellement les seuls producteurs de la norme. En faisant appel à des comités de parties prenantes dans chaque pays, ISO est devenu plus un architecte qu'un fabricant. En traitant de sujets très vastes, ISO est entré dans certains cas dans la sphère de / voire s'est substitué à d'autres organismes internationaux et/ou de pouvoirs publics.
ISO 26000 est en outre une norme sans certification, ni procédés stricts dans certains domaines (mais pas dans d'autres), donnant des orientations (guidelines) plus que des points de contrôle.
Le livre montre aussi l'ampleur du projet (près de 100 pays, des milliers d'intervenants, une norme épaisse), en même temps que ses compromis: les pays pauvres et les associations, pour des questions de finances, n'ont pas toujours envoyé leur quota de représentants, tandis que d'autres pays, les groupes industriels et les sociétés de conseil faisaient mieux.

Au delà du travail assez titanesque accompli pour aboutir à cette norme, forcément le fruit de compromis, on peut avoir l'impression que le succès et la propagation de cette norme dépendront de ce que certains pays et organisations leaders (exemplarité et émulation) en feront. Une des bases sera plus "solide" que les autres: la dimension "sociale" (du travail) mise en place en collaboration étroite avec l'OIT, même si cette norme n'est cependant pas une norme de l'OIT  (chap 8) 

Chap 1 ISO 26000 : une définition socialement construite de la responsabilité sociale- Corine GENDRON p 17

Chap 2 Légitimité et crédibilité des lignes directrices ISO 26000 – Michel CAPRON p 37

Chap 3 ISO 26000 : vers une démocratisation de la procédure ISO ? - Coline RUWET p 55

Chap 4 ISO 26000, norme politique et cosmopolite – A. CABANIS, J.IGALENS, M.-L. MARTIN p 73

Chap 5 ISO 26000 : derrière le consensus, les traces de représentations multiples - M.-F. TURCOTTE, M. HANQUEZ, M.-C. ALLARD et L. BRES p 91

Chap 6 ISO 26000 : une convention de qualité ou chronique d’une norme « dans les normes » - Françoise QUAIREL-LANOIZELEE p 113

Chap 7 La double dimension procédurale et substantive de l’ISO 26000 – Christian BRODHAG p 131

Chap 8 La norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des organisations : observations sur une expérience d’inter-normalité – Isabelle DAUGAREILH p 145

Chap 9 ISO 26000, quelle contribution à la qualité sociétale des entreprises dans une économie de marché mondialisée ? – Jean-Pierre CHANTEAU p 163

Chap 10 Sociologie de la norme ISO 26000 : convaincre ou convenir d’une conception partagée de la responsabilité sociétale ? – Marie-Andrée CARON p 181

Chap 11 La norme ISO 26000 : une norme-définition qui a le statut d’un compromis – Bernard BILLAUDOT p 196

Bibliographie des auteurs p 215

dimanche 20 mars 2011

W.C. DEMENT, C VAUGHAN avoir un bon sommeil

Dans cette catégorie de sujets, qui pourrait être "santé/ bien être" il y a un nombre certain de livres. Celui-ci a le mérite de montrer:
  •  le nombre d'erreurs de diagnostic et de comportement, qui font que des êtres, parfois des managers ou des conducteurs ne sont pas correctement soignés et deviennent dangereux pour eux et les autres. Nombre d'accidents et de catastrophes sont imputables au manque de véritable sommeil
  • que le sommeil n'est pas un mal nécessaire mais, comme l'état de veille, plutôt une quantité à bien gérer en vue de meilleures performances, et un risque personnel, professionnel et social important, en cas de non respect
Ce livre incite à s'observer (durée de l'endormissement, durée des phases de sommeil, différents états/qualité de veille et de somnolence au cours de la journée, etc.) ou à se faire observer:
- afin de mieux connaître ses rythmes: mieux vaut placer une réunion à enjeu aux heures où on est le plus vif par ex., prévoir des siestes courtes ou moyennes en cas de battement des paupières, etc.
- afin de repérer aussi des troubles graves mais soignables tels que l'apnée du sommeil, d'autres problèmes respiratoires, narcolepsie et d'autres sources d'insomnies ou de manque de sommeil qui, si non traités ou résolus peuvent avoir des conséquences graves: perte de vigilance à un moment critique (conduite, erreur de diagnostic d'un docteur, après un déficit de sommeil ), crise cardiaque.
- afin de gérer notre sommeil à travers les âges et les circonstances: régularité, choses à respecter x heures avant l'heure de sommeil, concept de dette de sommeil à gérer, savoir s'arrêter. Utiliser avec intelligence somnifères et café et non pas en continu; faire un examen très critique des excitants et autres substances.

Comme il ne se veut pas un livre de recettes de cuisine, mais plutôt une somme de connaissances et le reflet de démarches sur 40 ans d'exercice, on s'y perd parfois un peu, mais on s'y retrouve.

1998 the sleep solution, 2000 traduction française. Editions Odile Jacob 432 pages




mercredi 16 février 2011

STRATEGIE OCEAN BLEU Comment créer de nouveaux espaces stratégiques - W. Chan KIM Renée MAUBORGNE

STRATEGIE OCEAN BLEU Comment créer de nouveaux espaces stratégiques


W. Chan KIM, Renée MAUBORGNE 2005 HBS 2010 PEARSON 272 p

Ouvrage utile clair sur la nécessité et l'intérêt pour une entreprise de ne pas se battre frontalement sur un marché déjà très concurrentiel (océan rouge), mais plutôt de créer un territoire où celle-ci sera seule ou avec une grande avance pendant un temps certain (océan bleu).
Au delà de cet objectif stratégique relativement simple, des bons conseils, méthodes, idées et exemples sur la conception de la stratégie et sur comment la mettre en oeuvre.
Bien sûr, avec déjà 2 millions de livres vendus dans le monde depuis 2005, avec en plus un multiple de lecteurs (x 2, x5 ?) la méthode n'est plus vraiment secrète et des concurrents peuvent faire les mêmes analyses et les mêmes conclusion que nous. La limitation de ce risque et la "parade" sont évoqués en quelques pages vers la fin du livre

Préface p 1

Partie 1 La Stratégie Océan Bleu

Chapitre 1 vers la création de nouveaux océans page 7

Un nouvel espace stratégique
La création d’océans bleus : un mouvement continu
La création d’océans bleus : un impératif grandissant
L’importance de l’avancée stratégique
L’innovation-valeur : pierre angulaire de la stratégie Océan Bleu
La formulation et l’exécution d’une stratégie Océan Bleu

Chapitre 2 outils analytiques et dispositifs conceptuels p 29

Le canevas stratégique
La grille des quatre actions
La matrice exclure-atténuer-renforcer-créer
Trois caractéristiques d’une bonne stratégie
La courbe de valeur : question de lecture

Partie 2 La formulation d’une stratégie Océan Bleu

Chapitre 3 Redessiner les frontières entre marchés p 55

Piste N°1 : explorer les solutions alternatives présentes sur le marché
Piste N°2 : explorer les différents groupes stratégiques du secteur
Piste N°3 : explorer la chaine des acheteurs-utilisateurs
Piste N° 4 : explorer les produits et services complémentaires
Piste N° 5 : explorer le contenu fonctionnel ou émotionnel du secteur
Piste N°6 : explorer le temps par projection des grandes tendances
Imaginer de nouveaux espaces stratégiques

Chapitre 4 Donner la priorité aux questions de fond, pas aux chiffres p 97

Priorité aux questions de fond
Elaborer votre canevas stratégique
La visualisation à l’échelle du groupe
Au-delà des limites de la planification stratégique

Chapitre 5 Viser au-delà de la demande existante p 119

Les trois niveaux de non clients
Viser le marché le plus gros possible

Chapitre 6 Bien réussir le séquencement stratégique p 135

Quel est le bon séquencement stratégique ?
Le contrôle de l’utilité
De l’utilité exceptionnelle au prix stratégique
Du prix stratégique au coût cible
De l’ensemble utilité-prix-coût à l’adoption
L’index des idées d’océan bleu

Partie 3 L’exécution d’une stratégie Océan Bleu

Chapitre 7 Vaincre les grands obstacles internes p 169

Le management par le point de bascule : de la théorie à la pratique
Le levier central : les éléments déclencheurs à fort impact
Vaincre l’obstacle cognitif
Sauter l’obstacle des ressources limitées
Surmonter l’obstacle de la motivation
Renverser l’obstacle des luttes de pouvoir internes
Remettre en question les idées reçues

Chapitre 8 Intégrer l’exécution à l’élaboration stratégique p 197

Quand une erreur de méthode gâche tout
La force du management équitable
Les trois principes du management équitable
Deux usines face à l’équité
Pourquoi le management équitable est-il important ?
Théorie de la reconnaissance de la personne et de ses idées
Le management équitable et la stratégie Océan Bleu

Chapitre 9 Conclusion : durabilité et renouvellement des stratégies Océan Bleu p213

Limitations à l’imitation
Quand faut-il remettre l’innovation-valeur à l’ordre du jour ?

ANNEXES
A La création d’océans bleux : aperçu historique p 219
B L’innovation-valeur : la conception reconstructionniste p 241
C La dynamique de marché de l’innovation-valeur p 247

Fin p 272

samedi 12 février 2011

vincent lemire : LA SOIF DE JERUSALEM Essai d'hydrohistoire 1840-1948

J'ai lu quelques dizaines de pages choisies de cet ouvrage fort bien fait. Tout est dit dans l'introduction ci-dessous. Approche historique intéressante à l'heure où tant de grandes villes rencontrent des problèmes pour concevoir et gérer leur système d'alimentation en eau.


Publications de la Sorbonne 212, rue Saint-Jacques, 75005 Paris Tél. : 01 43 25 80 15 Fax : 01 43 54 03 24


VINCENT LEMIRE : LA SOIF DE JÉRUSALEM Essai d’hydrohistoire (1840-1948)

L’histoire urbaine de Jérusalem aux XIXe et XXe siècles, ensevelie sous les mémoires concurrentes, a fini par s’effacer derrière les conflits symboliques et nationalistes.

Pour rompre avec une vision étroitement communautariste et géostratégique de la Ville sainte, pour en faire rejaillir la dimension profane et quotidienne sans perdre de vue l’agencement de ses territoires, de ses monuments, de son relief et de ses citadins, Vincent Lemire a choisi de faire l’histoire de la ville au prisme de la question de l’eau. Perchée à plus de 700 mètres d’altitude, Jérusalem manque cruellement d’eau potable, surtout entre les années 1840, moment du décollage démographique, et l’inauguration en 1936 de la monumentale canalisation de Ras el-Aïn. La « soif de Jérusalem » devient dès lors un enjeu majeur de l’action publique, qu’elle soit portée par les autorités civiles et religieuses de la ville ou par les puissances internationales qui s’en disputent le contrôle.

L’histoire de cette longue quête hydraulique, dominée tour à tour par les archéologues et les philanthropes occidentaux, puis par les autorités impériales ottomanes et les édiles municipaux et enfin par les porte-drapeaux du projet sioniste et du nationalisme palestinien, s’appuie sur l’analyse de sources très diverses et largement inédites : archives de la municipalité ottomane et mandataire de Jérusalem, archives de l’administration des waqf, archives impériales d’Istanbul, archives consulaires et diplomatiques de Londres, Nantes et Paris, archives du mouvement sioniste à Jérusalem, collections privées. Cette étude pionnière montre que la question hydraulique est un passionnant observatoire pour l’histoire urbaine et dessine les contours d’une nouvelle méthode historique, l’hydrohistoire, particulièrement efficace pour comprendre des lieux saturés de sens comme la ville de Jérusalem.

Vincent Lemire, ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et membre du laboratoire « Analyse comparée des pouvoirs » (EA 3350). Ses recherches actuelles portent sur Jérusalem et le Proche-Orient contemporain, l’histoire environnementale et la patrimonialisation urbaine.

VIENT DE PARAÎTRE ISBN 978-2-85944-659-8 ISSN 0768-1984

Table des matières
Remerciements 7
Avant-propos de Bertrand Delanoë 11
Préface de Patrick Boucheron 13

Introduction

Une hydrohistoire de la Ville sainte 19
Une ville-sanctuaire, saturée de mémoires 20
Encombrement historiographique et disciplinaire 22
Pour une histoire urbaine de Jérusalem 23
Un essai d’hydrohistoire 25
Le prisme des réseaux techniques 26
Jérusalem au fil de l’eau 27
Trois temps de l’eau, trois paysages documentaires 29

Prologue

Géographie hydraulique, géographie historique 31
De la quête hydraulique à l’enquête topographique : l’historien sur les traces de Charles Wilson 31
Le site de Jérusalem : les points d’eau comme points de repère 35
La situation de Jérusalem : ligne de crête et ligne de partage des eaux 39
Siloé, la source primordiale 47
Le puits de Job : le pluviomètre de Jérusalem 53

Partie I La mémoire de l’eau (1840-1880)

Chapitre 1. Au commencement était la source 59

De l’oubli de Jérusalem à la réinvention des eaux saintes 59
Retrouver Jérusalem : sous les pavés, la Bible 60
La source et le baptistère 61
Croisade toponymique 63
Remonter à la source 65
« Une vallée ne s’efface pas comme une rue » 65
À la recherche de l’eau perdue 66
Le goût des eaux 69
Tourner autour du temple 71
L’eau : outil de datation et d’interprétation 73
L’irréductible énigme des eaux 76
Le canal des origines 80
es bruits de la source 80
Les murs et le bassin 82
Le tunnel de Siloé 86
La découverte de l’inscription de Siloé 89
La fabrication d’une polémique 91
Puzzle biblique, puzzle hydraulique 94
« Jérusalem est née d’une source » 99

Chapitre 2. L’aqueduc de Salomon, entre archéologie biblique et messianisme philanthropique 103

L’aqueduc de Salomon : système technique et système mémoriel 104
Capter l’eau des collines 104
Un lieu de mémoire ambigu 105
L’Hortus à Ortas ? 110
Le sceau de la source 114
Salomon le cyclopéen 117
Fondations, restaurations, bricolages 122
De la réinvention scientifique à la reconquête politique 124
Réparer l’aqueduc, restaurer la mémoire 127
L’histoire, la mémoire et l’oubli 127
Ermete Pierotti : archéologue et ingénieur catholique (1854) 130
De la commémoration à la restauration 133
John Irwine Whitty : ingénieur et philanthrope anglican (1861) 135
Proposed Water Supply and Sewerage for Jerusalem (1863) 138
La fondation de la Jerusalem Water Relief Society (1864) 144
La ruée vers l’eau 148
Charles Wilson : militaire et cartographe (1864) 148
La clé du Haram 150
La fondation du Palestine Exploration Fund (1865) 152
Le « travail de taupe » du lieutenant Warren (1867) 154
Henry Dunant et le « firman doré de l’aqueduc » (1867) 157
Impérialisme, millénarisme et présionisme 160

Chapitre 3. Les citernes et l’eau du ciel 167

La citerne domestique : garde-boire, garde-mémoire 168
Thésaurisation hydraulique 168
Combien d’eau dans les citernes ? 169
Architecture hydraulique et architecture domestique 171
La citerne : conservatoire topographique 173
La citerne : témoin probatoire des temps bibliques 175
Vers une mémoire des pluies : l’élaboration d’une pluviométriede la Ville sainte 181
Célébrer la pluie : la « fête de l’eau » 182
Controverses pluviométriques 184
Vers un consensus pluviométrique 185
Mesures statistiques, émotions populaires 189
Les crises pluviométriques, entre prière et hygiénisme 191
Obsession pluviométrique 191
La « religion des pluies » : une pratique partagée ? 193
« La prière a ouvert le ciel » 194
De la crise pluviométrique à la crise sanitaire : l’hygiène des citernes en question 196
 Les fièvres de Jérusalem 198

Partie II L’administration de l’eau (1860-1910)

Chapitre 4. Le waqf hydraulique de Soliman 203
Le waqf hydraulique de Soliman : du geste fondateurà la gestion continuée 204
Une fondation pieuse : la dédicace des fontaines 204
Un outil d’intendance : la sauvegarde de l’aqueduc 211
Une autorité de contrôle : la garde de l’aqueduc 213
Le partage de l’eau publique : le waqf comme instance d’arbitrage 215
Compétitions hydrauliques 216
Le droit de l’eau 217
Aux marges du Haram 220
Le prix de l’eau 223
Les chantiers de l’aqueduc : processus décisionnelset administration de l’expertise 229
Automne 1863 : concordance des temps, discordance des sources 229
Été 1865 : une mobilisation hydraulique unanime ? 235
Le rapport Buselli : l’expertise catholique au service de Sua Eccellenza 242

Chapitre 5. L’eau, le gouverneur et les consuls (1868-1874) 249

Contre l’ingérence occidentale : la défense de l’aqueduc (1868-1874) 250
Le dossier hydraulique comme enjeu diplomatique 250
Le refus de l’ingérence hydraulique 254
« La résistance passive des autorités locales est facile à comprendre » 257
Contre l’extraterritorialité hydraulique : la bataille des citernes 261
Campanilisme hydraulique 262
La citerne des Dames de Sion : source, résurgence ou simple réservoir ? 266
Le rapport de l’abbé Richard : la baguette de sourcier de Kiamil Pacha 272
Notre-Dame de Sion : une citerne en état de siège 277
 Reconquête hydraulique : la porte, la pompe et l’escalier 278
Surenchère institutionnelle : de la querelle de voisinage à l’affaire d’État 284
Le mur du compromis : essai d’interprétation 287

Chapitre 6. L’eau municipale (1890-1905) 291

L’émergence d’une politique hydraulique municipale 292
Une ville nouvelle, des besoins accrus 293
Un nouvel acteur : la municipalité 298
La lente municipalisation du dossier hydraulique 303
Georges Franghia, ingénieur municipal 306
L’eau désenchantée 307
De l’aqueduc restauré au réseau modernisé 313
L’aqueduc municipal : un aqueduc virtuel 316
La municipalité face à la crise : le moment 1901 326
Youssouf Diya’ al-Khalidi, le maire hydraulicien 327
Le don du sultan 339
De l’eau sur les rails 341
Communauté citadine, communauté hydraulique 345

Partie III La guerre de l’eau (1900-1940)

Chapitre 7. L’enjeu sioniste au coeur des nouvelles concurrences hydropolitiques (1908-1914) 357

L’opinion publique, nouvel acteur de la question hydraulique 359
L’inquiétude d’Ahmed Reshid Pacha (1904) 360
Isaac Lévy : banquier, journaliste, sioniste (1908) 364
Sionisme hydraulique et/ou mobilisation citadine ? 369
Concurrences hydropolitiques, controverses techniqueset débat social 376
L’intuition hydropolitique du consul Georges Gueyraud (1908) 377
Le débat fiscal : les peaux pour les eaux (1909) 384
La controverse technique : Aïn Arroub ou Aïn Farah ? 389
« Buveurs d’eau » contre « mangeurs de viande » : sous les communautés, les classes ? 395
Le mouvement sioniste à la conquête de l’eau et du réseau électrique 404
Sionisme pratique, sionisme hydraulique 404
La surenchère électrique de l’ingénieur Meyers (1910) 407
L’exacerbation des enjeux 415
J.H. Kann et David Wolffsohn convertis au sionisme hydraulique 421
Euripide Mavrommatis, concessionnaire in extremis 430

Chapitre 8. La mission hydraulique du général Allenby (1917-1922) 441

L’eau militarisée : de la conquête militaire à la quête hydraulique 442
Une urgence opérationnelle 444
Une exigence politique 449
Le général Allenby dans les pas du capitaine Wilson 451
Une spectaculaire performance technique et politique 455
Le fantôme de Georges Franghia 455
Les trompettes de la renommée 460
Légende dorée, légende noire 466
Les lendemains qui déchantent : de l’euphorie au dégrisement 470
Les illusions perdues 470
Les citernes, encore et toujours 472
Premières fractures hydrauliques : un réseau militarisé et occidentalisé 475

Chapitre 9. Les nationalistes palestiniens, nouveaux acteurs de la question hydraulique (1922-1936) 479

L’eau communautarisée et judiciarisée : le mandat face à ses contradictions (1922-1925) 483
La polarisation communautaire du Water Supply Department 484
Validité juridique et viabilité économique de la concession Mavrommatis 487
Pinhas Rutenberg à l’assaut du marché hydroélectrique 490
Le tribunal de La Haye, arbitre de la politique industrielle du mandat 494
’affaire d’Ortas : l’éveil d’une conscience hydropolitique palestinienne (1925) 499
La conscience nationale, la terre et l’eau 499
La crise hydraulique de 1925 : une sécheresse historique 503
Le détournement des eaux d’Ortas : réquisition ou spoliation ? 508
La protestation de l’exécutif arabe : un argumentaire juridique et politique 514
Le décret d’Ortas est-il « discriminatoire » ? 523
L’adduction de Ras el-Aïn : entre réussite technique et naufrage politique (1926-1936) 526
Bricolage, optimisation, temporisation (1926-1930) 527
Un réseau de distribution judaïsé : le repos du shabbat 535
Des blocages structurels, une crise prévisible (1931-1933) 540
Andrew Koch sous pression, entre le maire et le waterless 545
Ras el-Aïn : de l’eau des collines à l’eau de la plaine (1936) 551

Épilogue. La guerre de l’eau a bien eu lieu (1936-1948) 559

Conclusion Le temps qu’il fait, le temps qui passe : un siècle d’hydrohistoire 571

Annexes 575
Sources manuscrites 599
Sources imprimées 609
Bibliographie 623
Index des personnes et des institutions 647
Index des lieux 653